TOURNE DISQUE #44 J.M BASQUIAT MERCI FIP
Psychogéographie et mythologie électriques de Sharlot Stoned*
Chaque Vendredi à 10h / le Mardi à Midi
TOURNE DISQUE c’est en direct et en podcast aussi
Courtesy FIP Basquiat Soundtracks, du Be-Bop au Hip-Hop réalisés par Denis Soula avec leur animatrice Charlotte Bibring et programmateur Mathieu Durand.
https://philharmoniedeparis.fr/fr/activite/exposition/24617-basquiat-soundtracks
Basquiat Soundtracks : Into The Groove (1/4)
Peintre, poète, styliste, acteur ou sculpteur, Jean-Michel Basquiat a débuté sa carrière artiste comme graffeur avec le collectif SAMO mais aussi comme musicien, à la clarinette et au synthétiseur dans le groupe de noise rock Channel 9, rebaptisé Gray, qu’il avait fondé en 1979 avec Shannon Dawson, Michael Holman, Nick Taylor, Wayne Clifford et Vincent Gallo. Une relation puissante avec la musique qui va rythmer son fulgurent parcours créatif new-yorkais, de son influence première, le be bop, à la révolution hip-hop en passant par la No Wave ou la musique classique.
Le premier épisode de Basquiat Soundtracks, du Be-Bop au Hip-Hop navigue entre le Downtown de New York à la fin des années 70, son idylle avec Madonna, ses soirées dans les clubs de la ville, le Mudd, le Paradise Garage, le CBGB, le Club 57, les artistes comme Blondie, The B52’s, Kid Creole, John Lurie, le groupe Gray et les Lounge Lizards ou le film sur la culture hip hop Wild Style réalisé en 1981 par Charlie Ahearn avec la complicité au scénario du rappeur Fab 5 Freddy, ami proche de Basquiat.
Musiques
- Madonna : Into the groove
- Kid Creole Fip Remix : Don’take my coconuts live Palast 82
- Glenn Branca : Symphonie n°1 : Tonal Plexus
- B 52’s : Planet Claire
- Sylvester : Make me feel
- Blondie : Rapture
- Gray : Drum Mode
- Lounge Lizards : Harlem Nocturne
Basquiat Soundtracks : Le son sur la toile (3/4)
Pour ce troisième épisode de notre série consacrée à la relation intime entre l’artiste underground et la musique nous évoquons le single “Beat Bop”, son ami Fab Five Freddy, Afrika Bambaataa ou le film indépendant “Downtown 81”.
Peintre, poète, styliste, acteur ou sculpteur, Jean-Michel Basquiat a débuté sa carrière artiste comme graffeur avec le collectif SAMO mais aussi comme musicien, à la clarinette et au synthétiseur dans le groupe de noise rock Channel 9, rebaptisé Gray, qu’il avait fondé en 1979 avec Shannon Dawson, Michael Holman, Nick Taylor, Wayne Clifford et Vincent Gallo. Une relation puissante avec la musique qui va rythmer son fulgurent parcours créatif new-yorkais, de son influence première, le be-bop, à la révolution hip-hop en passant par la no wave ou la musique classique.
L’épisode Du son sur la toile évoque les épisodes de la vie de Jean-Michel Basquiat qui ont inspiré son art. Graffeur à ses débuts dans l’East Village sous le pseudo de SAMO, pour « Same Old Shit », il fait la rencontre du peintre et sculpteur Keith Haring et surtout se lie d’amitié avec Fred Brathwaite alias Fab 5 Freddy, graffeur déjà connu de l’underground new-yorkais et rappeur sur Change the Beat qui devient l’un des pionniers de la culture hip-hop.
Un mouvement qu’il fait découvrir à Basquiat. Fab 5 Freddy est un soutien de la légende du hip hop, le DJ Afrika Bambaataa, fondateur de la la Zulu Nation. Basquiat est aussi proche du mystérieux graffeur, MC et plasticien RammEllZee, autre figure de la culture hip-hop du New York des années 1980 qui grave le mythique Beat Bop dont Basquiat réalise la pochette et le représente dans son œuvre Hollywood African. En 1981, il joue son propre rôle dans le film indépendant Downtown 81 d’Edo Bertoglio, qui ne sortira qu’en 2001 grâce au scénariste et ami de Basquiat, Glenn O’Brien.
Musiques
- John Zorn : Godard
- Arto Lindsay : Pini Pini
- Vincent Gallo : Was
- J.M Basquiat et Coati Mundi : Palabras con ritmo
- Egyptian lover : Ultimate scratch
- Grand Master Flash : flash to the beat
- Appolo Brown : Basquiat on the draw
- Rammellzee : Beat Bop
- Bambaata zulu nation : Theme
- Shay Hazan : Basquiat
- Allen Toussaint : Egyptian fantasy
Basquiat Soundtracks : Jazz Héritage (2/4)
Pour ce deuxième épisode de notre série consacrée à la relation intime entre l’artiste underground et la musique nous vous plongeons dans cet univers jazz qui l’a tant inspiré.
« Je pense que le be-bop est la musique que je préfère » déclarait Jean-Michel Basquiat. S’il évolue en pleine révolution culturelle du hip hop, l’artiste se passionne aussi pour cette musique avant-gardiste qui a changé le jazz quatre décennies plus tôt. Il écoute les grands créateurs du jazz que ce soit Dizzy Gillespie, Miles Davis qu’il célèbre sur son oeuvre Trumpet, John Coltrane et surtout Charlie Parker. Dans la toile intitulée Horn players (les joueurs de cor), il rend hommage à Gillespie et Parker.
Les mots présents sur ce triptyque font référence aux compositions des deux artistes. Basquiat connaissait par cœur les faits, les dates et les lieux de la vie de Parker, qu’il mettait en parallèle à la sienne. « Je ne sais pas comment décrire mon travail. C’est comme demander à Miles Davis : comment sonne votre trompette ? » répondait Basquiat lorsqu’on l’interrogeait sur son œuvre. Ce deuxième podcast évoque aussi la tombe de Billie Holiday, l’absence d’artistes noir américains dans les musées et dévoile une improvisation inédite au saxophone d’Avram Fefer, compagnon de musique de Marc Ribot, de Steve Lacy et des Last Poets.
Musiques
- Don Cherry : Utopia and visions
- Bird : Now’s the time
- Orfeu negro : Cena do naser
- Coltrane : Alabama
- Billie Holiday : Solitude (Blue moon)
- Eric Dolphy : Sketch of Melba
- Avram Fefer : Basquiat improvisation
- Miles Davis : full Nelson
- Roland Kirk : Black Mystery has bee revealed
- Pharoah : Living Space
- Bird : Be bop
Basquiat Soundtracks : Le Requiem (4/4)
Pour ce quatrième épisode de notre série consacrée à la relation intime entre l’artiste underground et la musique nous évoquons Beethoven et La Callas, Hendrix et Public Enemy, ses voyages et la mort de l’artiste à 27 ans.
Tout le monde sait que Jean-Michel Basquiat était un peintre de talent. Mais savait-on qu’avant de devenir ce peintre mondialement connu, Basquiat, a été poète, sculpteur et surtout musicien et s’est illustré dans la musique en tant que leader officieux du groupe Gray, partageant la scène avec DNA ou The Lounge Lizards ? Qu’il a produit un single de rap intitulé Beat Bop en 1983 signé Rammellzee ? Ou encore que le jazz a changé en profondeur la composition de ses tableaux ?
« Depuis mes dix-sept ans, j’ai cru que je pouvais être une star. Je pensais à tous mes héros, Charlie Parker, Jimi Hendrix… J’avais une vision romantique de la façon dont les gens deviennent célèbres » a déclaré le « petit prince new-yorkais », souvent comparé au guitariste qu’il rejoindra le 12 août 1988 dans le funeste Club des 27. Après la mort de son mentor Andy Warhol, Jean-Michel Basquiat devient hanté par sa propre disparition et commence à mener une existence recluse. Il peint notamment Eroica, en référence à la 3ème symphonie de Beethoven. Le virtuose torturé avait trouvé refuge entre 1983 et 1988 dans la capitale française à quatre reprises, avait voyagé à Abidjan, en Côte d’Ivoire en 1986 ou à Hawaï.
Musiques
- Beethoven : Eroica
- Hendrix : Voodoo chile
- Tito Puente : Timbalito
- Codona : Codona
- Wawa et les camisoles bleues : Narive
- Jon Batiste : Chopinesque
- Callas : la Wally
- Vincent Peirani : Choral
- Public Ennemy : Armagedon intro + Give it up
“Avec pour guides : Maripol, styliste, photographe, amie de JM Basquiat et productrice du film Downtown 81; Agnès B, styliste et collectionneuse d’art; Avram Fefer, Saxophoniste de jazz; Elliott Murphy, musicien de Greenwich Village et Vincent Bessières, journaliste et commissaire de l’exposition Basquiat Soundtracks à la Philharmonie de Paris accompagné des archives de l’INA.”
+ session live le saxophoniste Jacques Schwarz-Bart The Harlem Suite
- Sun Salutation
- Gray / Drum Mode / JM Basquiat